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A propos de moi

Pourquoi avoir créé ce blog ? Pourquoi avoir choisi l’IG bas ?

 

Pour répondre à ces questions, je vais devoir vous expliquer un peu mes habitudes alimentaires ainsi que mon parcours.

 

  • Mes habitudes alimentaires

 

Je suis flexitarienne, c’est-à-dire que je mange de tout, mais que j’essaie de réduire ma consommation de viande (inutile de réduire ma consommation de poisson, j’en mange déjà peu). C’est pourquoi vous trouverez sur mon blog aussi bien des recettes à base de viande que des recettes véganes, en passant par des recettes végétariennes. Mais sempiternellement (oui, ce mot existe encore en 2018 ^^ !) à IG bas (ou modéré !).

 

J’ai depuis toujours une relation tumultueuse avec le diabète. J’ai été diagnostiquée (à tort) diabétique lorsque j’étais toute petite et ai dû endurer d’importantes (pour ne pas dire extrêmes…) restrictions alimentaires qui m’ont profondément marquée et qui sont, d’après moi, responsables de mon addiction au sucre.

 

En réalité, j’ai toujours eu une glycémie haute, mais dans la norme. Ce n’est que durant ma dernière grossesse que j’ai souffert de diabète gestationnel. Mon taux était à la limite lors de ma grossesse précédente, et comme il augmente petit à petit d’années en années, 0,01 g/l  de plus a suffi pour que je sois considérée comme souffrant de diabète gestationnel…

 

Refusant de me soumettre aux privations que j’ai connues enfant, j’ai décidé de prendre les choses en mains moi-même, en me documentant.

 

Il faut dire aussi que je n’étais pas tout à fait novice, je mangeais déjà en bonne partie bio et consommais de nombreux produits phare de l’IG bas : son d’avoine, céréales complètes, pain complet, sirop d’agave… Mon alimentation était dès lors relativement équilibrée (hormis les excès de gâteaux ^^). J’ai juste supprimé les aliments raffinés que je consommais également.

 

Aujourd’hui, je ne suis pas encore diabétique, je suis en « pré-diabète », et mon médecin présage que je serai diabétique autour de 40 ans, malgré une alimentation à IG bas, mais que celle-ci aura au moins l’intérêt de retarder l’inévitable…

 

La qualité de mon alimentation me préoccupe depuis longtemps, il faut dire que j’en ai très tôt été coutumière, à cause de mes problèmes de santé, et aussi par ma grand-mère, qui m’emmenait dans ses magasins « diététiques » (les magasins bio des années 90 !). J’ai grandi avec les « tofinelles » et autres « pâtés végétaux ».

 

Je suis également très attentive, depuis de longues années, aux additifs alimentaires (glutamate monosodique, aspartame, tous ces E machin pas chouette) et boycotte totalement tout produit contenant de     l’huile de palme     !

 

J’aime cuisiner depuis que je suis petite, initiée à la pâtisserie par ma mère, avec qui je préparais des gâteaux tous les week-ends. La tradition est restée jusqu’à mon adolescence, où je les réalisais alors seule. Ma tante ne cessait de me répéter que j’aurais dû ouvrir un salon de thé, mes amis m’enjoignaient à créer un blog de cuisine. Tous me faisaient bien rire…

 

Et puis, 15 ans après, l’idée a fait se chemin (je suis longue à la détente, que voulez-vous !) : j’ai créé mon blog !

 

  • Mon parcours

 

Qui suis-je dans la vie ? J'ai 31 ans (je sais, je ne les fais pas :p), je suis une maman de 3 enfants, de 2 ans et demi, 4 ans et 12 ans. Et enseignante, occasionnellement.

 

Je suis l’heureuse titulaire d’un master recherche en éducation et formation, ce qui m’autorise à enseigner en tant que suppléante. J’ai jusqu’à présent toujours exercé dans l’enseignement adapté, ma vocation. Néanmoins, je ne peux pas être titulaire pour une raison qui peut sembler dérisoire : je ne peux pas conduire. J’enseigne aux élèves porteurs de handicaps, tout comme moi : je suis dyslexique, mais aussi dyspraxique et surtout, surtout, je suis totalement incapable d’évaluer les distances (ça marche aussi avec les quantités). Pas l’idéal pour conduire…

 

Vous ne voyez pas le rapport entre le fait d’être enseignant et l’incapacité de conduire ? Le rapport est que là-haut, à l’éducation nationale, on préfère envoyer les gens travailler à 150 km de chez eux plutôt que dans l’école à côté. En étant suppléante – et surtout parce que j’ai eu la chance de tomber sur une personne très compréhensive à la direction diocésaine de l’enseignement catholique (je travaille dans l’enseignement privé sous contrat) – je peux travailler dans les écoles de ma ville quand une opportunité se présente. Ça tombe bien car j’habite justement à côté de l’une d’elle, où je travaille régulièrement depuis 2009 (mais vraiment à côté, sur le même trottoir, à 130 m !!! Merci Google maps car moi je ne saurais dire si j’habite à 50 m ou à 500 m avec mes problèmes de distances…).

 

Cette année est un peu particulière car je me consacre énormément à mon fils, qui a de nombreuses prises en charge – sur temps scolaire – pour ses troubles de l’oralité. De fait, je ne peux pas accepter de remplacements en temps plein et les temps partiels demeurent exceptionnels.

 

C’est justement cette période creuse au niveau du travail qui m’a permis de lancer et nourrir mon blog, alors ne nous lamentons pas !

 

Vous aurez probablement remarqué que mon blog est rédigé dans une police inhabituelle, à l’instar de mes recettes à imprimer. En effet, étant dyslexique, j’utilise des polices qui me conviennent, ici, Andika Basic (taille 14), qui est une police libre de droits.

 

En résumé, ce blog constitue le point de convergence de mes 2 passions : l’enseignement (le partage, la transmission, l’adaptation) et la cuisine (la création, l’écriture, la réalisation).

 

Entre nous soit dit, les deux sont un peu liés si l’on regarde l’étymologie nébuleuse du verbe « éduquer », à mi-chemin entre educare (« nourrir ») et educere (« conduire hors de »).

 

Je suis persuadée que nourrir le corps, c’est aussi nourrir l’esprit, d’ailleurs de plus en plus d’études mettent en exergue les corrélations entre consommation de sucre et TDA/H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité), pour ne citer que cet exemple. Sans compter les recherches récentes en neurosciences qui révèlent peu à peu le rôle fondamental de l’intestin, considéré comme notre deuxième cerveau. « Mens sana in corpore sano » (« un esprit sain dans un corps sain ») comme l’a écrit John Locke (non, pas le personnage de Lost, le philosophe ^^) popularisant ainsi cette formule antique de Juvénal (voire Thalès de Milet).

 

Sans vouloir être pédagogue (et encore moins nutritionniste, loin s’en faut !), et sans prétention aucune, à travers ce blog, mon humble objectif est donc de partager mes recettes du quotidien et aussi plus simplement de donner des idées d’alimentation relativement healthy tout en restant gourmande. En outre, sortir des carcans de la cuisine-lobbyiste traditionnelle, sans pour autant réinventer la roue, tout en échangeant avec vous via les réseaux sociaux ou les commentaires de ce blog.

 

Bonne visite sur Health’IG bas et bon appétit ! 

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Ika

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